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Goma : le banditisme urbain s’installe et décime les cambistes. Le Vice-président de l’assemblée provinciale appelle à la création des bureaux de changes pour mieux sécuriser les changeurs de monnaie et alimenter l’assiette fiscale.

Goma : le banditisme urbain s’installe et décime les cambistes. Le Vice-président de l’assemblée provinciale appelle à la création des bureaux de changes pour mieux sécuriser les changeurs de monnaie et alimenter l’assiette fiscale.

Un cas de plus d’assassinat à Goma

Comme le malheur ne vient jamais seul les cas de tueries par balle s’ajoutent aux morts communautaire de covid 19 à Goma. La nuit du 28 au 29 septembre a été cauchemardesque pour la famille d’un jeune d’une trentaine d’âge père de famille qui laisse des jumeaux à très bas âge. Son cas s’ajoute à cinq autres déjà enregistrés dans la ville depuis le début de cette année 2020. Ces assassins agissent entre 17 heures et 19 heures c’est soit pendant le travail soit au retour à domicile.

Règlement de compte ou banditisme urbain ?

Si par le passé on a pensé au règlement des comptes des clients insolvables dans le besoin d’effacer leur dette ; aujourd’hui des pistes s’ajoutent et apportent des interrogations pour arrêter ces morts injustes qui s’installent dans les camps des changeurs de monnaie. On parle des conflits entre plusieurs associations des cambistes œuvrant à Goma mais aussi du banditisme urbain qui prend de l’ampleur dans la ville touristique.

photo tiers

Des bureaux de change sont la solution à cette insécurité

Le vice-président de l’assemblée provinciale du Nord Kivu dans sa casquette juriste aguerri et d’avocat refuse de tirer des conclusions hâtives et en appelle à l’implication de la justice militaire vu l’utilisation des armes à feu dans ces assassinats. L’honorable Jean Paul LUMBULUMBU propose l’installation des bureaux de change avec deux objectifs très vitaux notamment la sécurisation du cambiste et son client mais engament l’alimentation de l’assiette fiscale.

Des procès sans verdict à l’auditorat favorisent la recrudescence de ces actes ignobles. La justice militaire réputée répressive doit reprendre sa place malgré le rapprochement civilo-militaire c’est pour permettre l’instauration de l’état de droit principal cheval de bataille du chef de l’état Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Marie Noel KABUYA

Rédaction -

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