Éducation-Nord-Kivu : Tout savoir sur la bourse de l’unité de Jean-Paul Lumbulumbu jugée recevable par l’Assemblée provinciale


Le député provincial Jean-Paul Lumbulumbu a présenté ce lundi 26 avril sa proposition d’édit instituant une bourse d’étude de perfectionnement et de recherche scientifique et technologie en province du Nord-Kivu devant ses collègues.
La bourse de l’unité est soit d’étude, soit de perfectionnement, soit d’encouragement à la recherche scientifique selon l’article 11 de cet édit et les conditions sont de 80 pourcents pour la bourse d’étude, 80 pour le perfectionnement et 70 pour la recherche scientifique.
Lumbulumbu estime que seule la méritocratie et l’excellence doivent être les critères de l’octroi de la bourse car le système éducatif constitue pour la plupart des états du monde le plus puissant appareil qui façonne l’individu par l’idéalisation, la persuasion, le civisme voire le nationalisme.
Cet élu de Lubero regrette que la qualité de la formation de futurs cadres ne soit visiblement pas au centre de politique publique et pourtant la province du Nord-Kivu regorge plusieurs potentialités pour son développement multi sectoriels.
Considérant la place de la recherche scientifique, Jean-Paul Lumbulumbu précise que le présent édit a pour but de créer un cadre juridique provincial et d’encourager les étudiants et chercheurs congolais sans discrimination aucune de poursuivre et parachever leurs études avec l’appui de la province dans le domaine particulier préalablement défini.
Cette bourse sera financée par les ressources financières budgétaires de la province mais ce financement peut aussi provenir des sources extra budgétaires.
L’orientation de la bourse, déterminée par un arrêté du gouverneur de province, se focalisera sur le domaine susceptible de renforcer le développement de la province. L’institution d’un comité doit être sensible aux genres et aux groupes marginalisés sera chargé de sélection, d’orientation et de suivi des boursiers.
Les bénéficiaires de la bourse de l’unité sont les lauréats de l’exétat, ceux du troisième cycle et d’autres dans la recherche. Après leurs études, les boursiers doivent travailler au service de l’État pendant au moins 3 ans ou plus.
Signalons ici que la proposition a été jugée recevable par l’assemblée provinciale mais quelques amendements doivent être portés avant son vote dans les prochains jours.
Guerschom Mohammed/Reporter7.net