EPST/Nord-kivu : Les enseignants des écoles primaires publiques radicalisent leur mouvement de grève
Les enseignants des écoles primaires publiques décident de radicaliser leur mouvement de grève déclenché depuis deux semaines sur toute l’étendue de la province du Nord-kivu afin de pousser le gouvernement congolais à répondre à leurs revendications.
Cette décision ressort de l’assemblée générale du Syndicat National des Enseignants des Écoles Primaires Publiques, section du Nord-kivu, tenue ce lundi 16 mai dans la ville de Goma. Dans une déclaration faite après cette assise, la porte-parole de cette structure en province a laissé entendre que cette séance a servi à évaluer le mouvement de grève qu’ils avaient déclenché depuis deux semaines.
Ils se sont félicités de la réussite de leur grève sur toute l’étendue de la province du Nord-kivu, et de la République Démocratique du Congo en général, mais déplore le comportement de certaines écoles qui ont clandestinement organisé des séances et ainsi rançonné les parents.
« La grève a été respectée dans toutes les écoles primaires sur toute l’étendue nationale, en général, et sur l’étendue de la province du Nord-kivu en particulier. Cependant, un nombre insignifiant d’écoles a donné cours, demandant aux parents d’élèves quelques frais de motivation. » indique la porte-parole.
Cette structure dénonce ce comportement mafieux et met en garde les promoteurs d’écoles et les parents qui sabotent volontairement ce mouvement de grève pourtant salutaire pour les enfants.
Après avoir passé en revue ce qui s’observe dans certaines écoles avec la violation de cette grève, ces professionnels de la craie décident de radicaliser leur mouvement pour atteindre les grandes instances de décision.
« Les enseignants membres du synepp décident de la radicalisation de la grève dans toutes écoles primaires publiques continues jusqu’à ce que le gouvernement paie le deuxième et le troisième paliers et toutes les NU tels que souligner dans les accords de Mbuela lounge. » renseigne Sofie Valinandi.
Ces enseignants demandent également aux parents de bien vouloir garder leurs enfants à la maison que de les envoyer dans les écoles où ils sont rançonnés en violation de la mesure de gratuité prônée par le chef de l’État congolais Félix Antoine Tshisekedi.
Guerschom Mohammed R7
