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Goma : Bientôt les obsèques des victimes du récent bombardement d’un camp des déplacés de Mugunga

Goma : Bientôt les obsèques des victimes du récent bombardement d’un camp des déplacés de Mugunga

A peu près une semaine seulement après qu’il y ait bombardement dans un camp des déplacés de Mugunga par des présumés rebelles du M23,le gouvernement de Kinshasa comme un parent responsable n’a pas voulu croiser les bras ,c’est dans ce sens qu’une forte délégation conduite par  les ministres des affaires humanitaires Modeste Mutinga,et son collègue des droits humains Albert Fabrice Puela est arrivée à Goma dans la soirée de ce mercredi 8 mai afin d’assister les familles des victimes ,ainsi qu’organiser les obsèques de ceux qui ont perdu la vie.

La nouvelle a été confirmée au sortir d’une réunion d’information que cette délégation a eu avec le général major Peter Chirimwami Nkuba, gouverneur du Nord Kivu dans l’avant midi de ce jeudi 9 mai ,le ministre des affaires humanitaires a donné l’objet de leur mission, mais aussi informé à l’opinion sur la revue à la hausse du bilan donné récemment par l’autorité provinciale.

« Nous sommes venus pour s’enquérir de la situation qui a prévalu ce jour du drame .Aussi nous tenons à vous informer que le bilan est entrain de s’alourdir parce que au lieu de quatorze morts comme cela  était dit auparavant ,aujourd’hui nous sommes à trente cinq morts et trente sept blessés. » a dit le Ministre Mutinga

Selon lui, ces obsèques auront lieu le samedi 11 mai 2024 soit une semaine après ce drame qui a ôté la vie aux Congolais en plus déplacés.

« Nous attendons une délégation de haut rang qui provient de Kinshasa d’ici samedi afin d’assister aux obsèques dignes des compatriotes qui ont versé leur sang pour defendre ce pays. » a-t-il laissé entendre.

Pour sa part , Albert Fabrice Puela, ministre des droits humains a eu des mots à leurs juste valeurs, et a condamné fermement cet acte qu’il qualifie de violation grave des droits humains ,et en a profité pour interpeller la communauté internationale.

« Dans les droit international humanitaires ,il y a des endroits qui restent inviolables. » A-t-il lancé

« Un pays ne peut jamais se donner le luxe de violer l’espace d’un autre, on ne tire jamais sur une ambulance même en pleine guerre, dans un camp des déplaces non plus…Nous déplorons ce silence de la communauté internationale ,quand il s’agit des minerais de la RDC où ses intérêts sont menacés elle hausse le ton, mais quand il s’agit des gens qui sont tués ,des femmes et enfants violés elle se tait, trop c’est trop. » a ajouté Albert Fabrice Puela

Pour cette première journée la délégation a visité les blessés à l’hôpital CEBCA Ndosho, et ceux de l’hôpital général de référence de Goma en attendant les obsèques prévues pour ce samedi 11.

ALI  ASSANKA Darius 

Rédaction -

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