Journée de l’enfant africain : « La place de l’enfant est encore à rechercher dans les médias de Goma »(Daniel Makasi)
L’humanité commémore le 16 juin de chaque année, la journée internationale de l’enfant africain en mémoire des enfants de Soweto en Afrique du sud qui s’étaient levés pour dire non au déséquilibre qu’ils avaient constaté dans le système éducatif de leur pays qui s’était soldé par la mort de certains d’entre eux.
En ville de Goma, plusieurs activités ont été réalisées par les structures qui œuvrent pour le bien-être des enfants notamment au parlement d’enfants et notamment avec la campagne « Watoto radio ».
Pour Daniel Makasi, défenseur de droit de l’enfant et l’initiateur de la campagne « Watoto radio », une campagne qui vise spécialement la promotion de l’accès de l’enfant dans les médias et qui a célébré cette journée avec les chevaliers de la plume de Goma, cette commémoration, à cette date du 16, marque l’optimisme qu’ils affichent sur l’entente et la place de l’enfant au travers les ondes.
» Avec notre campagne, nous nous sommes dit que c’est possible de faire entendre la voix des enfants. C’est pour cette raison que nous avons choisi la date du 16 juin 2021 pour célébrer la journée de l’enfant africain et aussi commémorer une année de la campagne Watoto radio lancée le 25 mai 2020. » explique-t-il.
Le but de cette campagne dans la ville touristique est une façon de dire aux chaînes de radio d’accorder la place et l’espace aux enfants afin qu’ils s’expriment et faire connaître leur opinion sur les aspects de la vie courante.
Daniel Makasi regrette que la place de l’enfant est encore à chercher dans les médias de la ville de Goma vu que certains médias moneyent encore la participation de ces derniers même si certains efforts sont observables pour l’amélioration de la situation.
Il appelle les parents d’avoir la coutume de faire des tours avec leurs enfants afin de les amener à connaître leur milieu pour éviter la scène vécue durant la période de la récente éruption volcanique où certains enfants, en s’éloignant seulement de deux quartiers de la ville, ne savaient plus leurs quartiers de provenance ou d’habitat.
Guerschom Mohammed/Reporter7.net
