Nord-kivu : La protection et la conservation des aires et patrimoines conservés par les peuples autochtones et communautés riveraines sont au centre d’une assemblée sous-régionale qui se tient à Goma


La ville de Goma a reçu ce lundi 7 mars la cérémonie d’ouverture de la première assemblée sous-régionale des aires et patrimoines protégés par des peuples autochtones et les communautés riveraines de l’Afrique Centrale, APAC, en sigle.
Les représentants des communautés riveraines dont les chefs coutumiers et d’autres acteurs de la protection de l’environnement prennent part à ces assises qui prendront trois jours, c’est-à-dire, jusqu’au mercredi 9 mars afin de bien outiller ces dirigeants durant cette période où le phénomène lié au changement est l’hymne du du monde.
Prenant la parole comme représentant du gouverneur militaire de province empêché, le conseiller spécial en charge des finances David Kamuha souligne que la République Démocratique du Congo, et la province du Nord-kivu en particulier, envisagent d’être le moteur du développement de la sous-région vu les potentialités que ce pays regorge que cela soit sur les plans de l’environnement, minier, du tourisme où les atouts ne sont plus à démontrer.
« Le Nord-kivu et la RDC, nous l’avons toujours dit, n’ont pas pour vocation de demeurer le ventre mou de l’Afrique centrale. Nous avons plutôt pour vocation d’être la locomotive du développement de cette sous-région vu les potentialités de tout genre que nous regorgeons. » a fait savoir le conseiller spécial.
Le représentant de l’autorité provinciale pense que, comme les forêts du bassin du fleuve Congo représentent le deuxième poumon de la planète après celles de l’Amazonie constituées des écosystèmes riches en bio-diversité, il est impérieux que tout le monde participe à sa conservation et sa protection qui demeurent, à ce jour, les résultats des efforts conjugués par les parties prenantes dont les peuples autochtones et les communautés locales.
« Comme vous le savez bien, les forêts du bassin du Congo représentent le deuxième poumon du monde après les forêts amazoniennes. Elles sont constituées des écosystèmes riches en bio-diversité avec des espaces exceptionnels qu’on ne peut pas citer pendant cette allocation. Elles hébergent une diversité biologique, unique au monde, et revêtent une importance capitale pour le climat mondial dont sa conservation et protection sont les résultats des efforts conjugués entre les parties prenantes parmi lesquelles les peuples autochtones et les communautés locales que vous représentez ici. » prêche l’orateur.
Kamuha a rappelé que la gestion communautaire et traditionnelle des terres et des forêts est une force majeure de la conservation de la bio-diversité, de fournir des moyens de subsistances locaux, de préserver les cultures et les connaissances traditionnelles.
Le conseiller spécial encourage les participants de la sous-région à ces assises de penser au renforcement des mécanismes allant dans le sens de la protection et de la conservation des espaces de vie des peuples autochtones et communautés riveraines avec la mise en place des cadres de connaissance légale en faveur de ces espaces.
Signalons que ces assises ont pour objectif de ramener les pays engagés dans la valorisation, la reconnaissance des APAC, à travailler sur un engagement commun pour la promotion et la sécurisation des APAC et mettre en place une dynamique sous-régionale.
Guerschom Mohammed