Assemblée sous-régionale des aires et territoires protégés par les peuples autochtones et communautés riveraines : « La protection de la bio-diversité doit être quotidienne et pas seulement attendre le réchauffement climatique. »(Jeff Mapilanga)


La cérémonie d’ouverture de la première assemblée sous-régionale des aires et territoires protégés par les peuples autochtones et les communautés riveraines s’est tenue ce lundi 7 mars dans la ville de Goma.
Prenant part à ces assises, le représentant de l’institut Congolais de la Conservation de la Nature, dont on n’ignore pas la teneur du conflit qui lie cette institution avec la population riveraine, Jeff Mapilanga, alors directeur technique et scientifique de l’ICCN, justifie la présence de son institution plutôt par quelques raisons.
Parmi les raisons évoquées, Mapilanga parle notamment du fait que certaines aires ou sites demeurent contigus au pays et que ces aires protégées sont amplement riches en bio-diversité et que le rôle que jouent les peuples autochtones et les communautés locales n’est pas le moindre.
« La première raison, c’est que les aires protégées et territoires conservés par les peuples autochtones et les communautés locales, certains sites sont contigus au sein du réseau des aires protégées en République Démocratique du Congo. Ma deuxième raison, ces aires protégées regorgent une riche bio-diversité, elles constituent un sous-ensemble de la dynamique de la préservation des écosystèmes forestiers tropicaux dans le sens que les efforts que jouent les peuples autochtones et les communautés locales dans la préservation de la bio-diversité sont moins négligeable. » lance Jeff Mapilanga.
D’autres raisons tiennent à la valorisation des aspects culturels et à la dynamique de cette première assemblée sous-régionale des APAC et que son institution a été de plein pieds dans l’accompagnement de cette initiative qui est née entre 2012 et 2013.
Le directeur technique et scientifique estime qu’il est temps que la République Démocratique du Congo se dote d’une législation forte qui contribuera à la préservation de la souveraineté et l’intégrité des aires protégées pour que ces dernières soient inviolables.
Il appelle tous les acteurs impliqués à accorder une attention particulière dans la protection de la bio-diversité et pas seulement attendre le réchauffement climatique pour le faire.
Guerschom Mohammed