ASRAC-APAC : La première assemblée balise les pierres des recommandations pour la lumière


Il s’est clôturé ce mercredi 9 mars dans la ville de Goma, la première Assemblée Sous-Régionale de l’Afrique Centrale(ASRAC) des Aires et Territoires conservés par les Peuples Autochtones et les Communautés locales(APAC).
Lors de cette clôture, quelques recommandations ont été formulées dont l’accroissement de prise de conscience des peuples autochtones et communautés locales sur des valeurs de leur milieu de vie et le renforcement de leur mobilisation pour l’autodétermination dans la gouvernance et la gestion de ces territoires, ce qui ne sera possible qu’avec le renforcement des capacités des communautés qui pourra les aider à mieux se documenter, faire le plaidoyer pour que leurs territoires de vie soient non seulement reconnus légalement mais plus encore que ces derniers soient bien défendus.
À celles-ci se joignent le renforcement de la mobilisation des membres de la sous-région, l’organisation chaque année d’un forum sous-régionale sur la gestion communautaire en faisant la rotation des pays membres, la consolidation des acquis des pays ayant une marge d’avance et l’identification d’APAC-territoires de vie dans d’autres pays de la région concernée.
Ces différents participants veulent voir la poursuite de dialogue et de partenariat avec les différentes confessions religieuses qui intègrent à ce processus de protection des aires et territoires conservés par les peuples autochtones et les communautés locales.
Cette première assemblée a émis le vœu de voir l’intensification de dialogue et de plaidoyer avec les institutions nationales, les partenaires techniques et financiers qui s’accompagnera du renforcement de la communication entre les différents intervenants des APAC-territoires de vie et autres membres du consortium.
Ils appellent au soutien du consortium mondial APAC dans la finalisation et la régionalisation qui ne doit être possible qu’avec l’engagement des institutions dans la reconnaissance des APAC-territoires de vie dans toute la sous-région avec des textes légaux qui garantissent son existence. Ils ajoutent dans leur appel le souci d’acquérir du statut d’observateur dans les instances sous-régionales et la création d’une équipe gardienne de la qualité APAC des territoires de vie et de leurs réseaux au niveau sous-régionale.
Guerschom Mohammed