Nord-kivu : La justice transitionnelle s’installe progressivement dit le ministre congolais des droits humains.


Le ministre des droits humains séjourne dans la ville de Goma depuis les avant-midi de ce jeudi 17 mars pour une consultation populaire sur la justice transitionnelle.
Albert Fabrice Puela, car c’est de lui dont on parle, explique que leur présence s’explique par une grande caravane de la paix et sur le respect des droits humains dans le cadre de l’organisation de consultation populaire en vue de l’implémentation de la justice transitionnelle.
À l’en croire, la justice transitionnelle, qui fait l’objet principal de sa visite, s’occupe plus de la victime des infractions où l’État a sa part de responsabilité dans la protection des personnes et de leurs biens.
« La justice transitionnelle, contrairement à la justice classique, s’occupe plus de la victime de infractions et pas n’importe quelle infraction mais des infractions d’une certaine gravité où l’État a sa part, où l’État a un peu failli à sa mission et dans le cas d’espèce, la mission de protection des protections de personnes et de leurs biens. »
Le ministre des droits humains estime qu’il est important que les victimes entrent en contact avec la vérité afin de permettre à la justice classique de faire son travail et voir dans quelle mesure réparer sur tous les plans.
À cette justice, Fabrice Puela pense qu’il faut également placer des bornes de garantie dans le but de faire oublier au peuple congolais cette vie des atrocités et des affres permanents de la guerre où nombreux perdent malheureusement leurs vies.
Dans le même ordre d’idée, il salut l’avènement de l’état de siège dans les provinces du Nord-kivu et de l’Ituri pour combattre la guerre et permettre la non répercution des affres de la guerre dont les populations de ces deux entités décentralisées sont victimes depuis belle lurette.
Signalons ici que le ministre des droits humains est accompagné des représentants du ministère de la justice, de la Monusco à travers le bureau conjoint, la commission nationale des droits de l’homme et d’autres experts des droits humains.
Guerschom Mohammed R7