Première conférence internationale sur la gestion des volcans des Virunga: José Panda préconise l’expertise nationale dans la gestion de des catastrophes

Il s’est clôturé ce lundi 21 mars dans la ville de Goma, la première conférence internationale sur la gestion des volcans des Virunga avec une vingtaine de recommandations formulées par les participants afin d’éviter de revivre les mêmes scénarios que ceux vécus durant la dernière éruption du 22 mai 2021.

Parmi ces recommandations, on note la mise à jour des outils adaptés à la technologie nouvelle, la révision du plan stratégique de la gestion de l’Observatoire Volcanologique de Goma, le renforcement en équipement de surveillance de versant Ouest des volcans, l’amélioration de la communication avec les communautés autour de massif des Virunga par la modernisation du bulletin d’information de l’OVG par l’utilisateur de nouveaux médias et médias sociaux et, en cas de crise, la mise à pied d’une cellule de communication de crise adaptée pour faire passer le message, pour ne citer celles-là.

Les élus nationaux et sénateurs ont tenu à remercier le ministre national de la recherche scientifique et innovation technologique pour cette initiative qui vient répondre aux préoccupations de risques qu’émet la population par rapport à tous les fléaux qui entourent la ville dont les volcans et le gaz méthane font visage de favoris.

Ces élus recommandent plutôt au gouvernement congolais de faire de ces fléaux l’une de ses priorités majeures comme il l’a déjà fait pour ce qui concerne les groupes armés qui pullulent la région de l’Est.

« Notre grande recommandation est que le gouvernement fasse de la gestion des volcans des Virunga sa priorité. Autant qu’il a la priorité de gérer les conflits armés dans cette région, autant le gouvernement doit prendre, avec tous les sérieux, la gestion des volcans des Virunga. » lance Élysée Munembwe.

Pour sa part, le ministre José Panda estime que les recommandations faites à ce jour feront l’objet d’une étude en profondeur afin de trouver des voies et moyens de sécuriser la population et arriver à anticiper, si possible, les éruptions à venir.

« Nous sommes appelés à vivre avec les volcans comme l’ont dit les élus du peuple mais il faudrait que, nous en tant que scientifiques, nous puissions avoir une vision globale ensemble avec les autres chercheurs du monde, que nous puissions échanger pour une gestion efficiente et responsable des volcans. La conférence a tourné autour des réflexions et nous pensons que les recommandations qu’on a pues nous faire feront l’objet d’une étude au fond. » indique le ministre national de la recherche scientifique et innovation technologique.

Le ministre précise qu’il est vraiment difficile, si pas impossible, d’anticiper les catastrophes naturelles mais que le gouvernement ne peut que rassurer la gestion de l’Observatoire Volcanologique de Goma afin de lui permettre d’être à mesure de gérer une quelconque prochaine éruption.

Jose Panda pense qu’il est loyal que le congolais compte d’abord sur lui-même par rapport à la gestion de cette catastrophe avant de songer à faire intervenir d’autres partenaires pour accompagner ce que le pays a commencé.

Guerschom Mohammed R7