Recrudescence de l »insécurité au Nord-kivu : Promesse MATOFALI propose que chaque maison soit dotée d’une arme bien identifiée


Face à l’insécurité qui prend toujours de l’ampleur et l’incapacité d’attaquer actuellement les rebelles ADF et d’autres groupes armés qui ne cessent de faire de victimes dans la province du Nord-kivu, Promesse Matofali pense que la dotation d’une armée à chaque maison serait une mesure salutaire dans des endroits où ces rebelles ne cessent d’endeuiller la population.
Le député provincial élu de Butembo l’a dit ce mardi 22 mars lors de son arrivée dans la ville de Goma après un bref séjour dans la capitale congolaise aux côtés de tous les élus provinciaux où ils participaient au séminaire de sensibilisation et d’appropriation du Programme de Développement de 145 territoires de la République Démocratique du Congo.
Cet élu de Butembo trouve cette solution palliative dans des villages où les massacres ne cessent surtout que les ADF sont actuellement éparpillées dans les montagnes de Rwenzori, chose qui rend quasi difficile leur traque lancée par l’armée depuis l’avènement de l’etat de siège au Nord-kivu et en Ituri et surtout l’armée ne peut affréterunmilitairedevantchaque maison pour protéger ses habitants.
« Nous venons de faire très longtemps avec des massacres qui continuent à territoire de Beni toute comme en Irumu, en Ituri, et les déclarations de l’armée qui disent que les ADF sont déjà dispersés dans des montagnes de Rwenzori et qu’il serait difficile de les localiser et donc pour les traquer. C’est pourquoi, à ce niveau ici, il n’y a pas deux solutions à faire. Et donc, si on dotait une arme à chaque maison et qui doit être identifiée et les balles qui doivent être comptées, je pense que l’ennemi aura aussi peur. » rétorque Promesse Matofali.
Ce député provincial indique que les informations renseignent que ces rebelles se déguisent en groupe afin de commettre leur salle besogne.
Programme de Développement de 145 territoires
Au sujet de la véritable raison de leurs séjours à Kinshasa, Promesse Matofali reste sceptique quant à la concrétisation de ce programme dont l’impact ne peut être attendu que pour le mois de février de l’année 2023.
« Je présente de doute par rapport à la réalisation de ce projet. Premièrement, parce que le gouvernement nous a dit qu’il y a un problème de moyens qui continuent à se poser parce que le gouvernement va financer mais aussi les partenaires. Deuxièmement, la RDC a des territoires mais ça ne rassure vraiment pas. Troisième problème, c’est que, dans le cadre des impacts visibles, les partenaires nous disent que les impacts seront presque en février 2023. Est-ce que les partenaires vont continuer à financer pendant que nous serons dans l’année électorale? » se pose cet élu.
Il pense que l’inquiétude persiste toujours quant à ce qui concerne les deux provinces sous état de siège.
Promesse Matofali regrette que le gouvernement ne compte que sur les partenaires pour ce projet au lieu de miser sur le peu que possède le pays dans la réalisation de ce programme qui ne coûte que près d’un milliard de dollars américains.
Guerschom Mohammed R7