RDC : L’ONIP rassure sur l’identification systématique de la population avant les élections de 2023
Richard Ilunga Ntumba, alors directeur général de cette structure, promet que l’Office National d’Identification de la Population passera bientôt à l’identification systématique de toute la population congolaise et des étrangers qui vivent sur le sol de la République Démocratique du Congo voire des congolais de l’étranger.
Il l’a fait savoir devant la presse de Goma ce mardi 17 mai, une ville où il est venu participer à un atelier de concertation qui touche les réformes de finances publiques. Richard Ilunga indique que la base de données, qui sera créée par son organisation, sera alimentée par les données venant directement de l’état civil afin de faciliter la tâche.
Il reconnaît d’avance les difficultés auxquelles l’ONIP fera face durant la période d’identification avec l’immensité du pays et renseigne que la partie théorique est aux peignes fin et que la partie qui suivra sera pleinement pratique qui ouvrira la porte à l’identification proprement dite.
Cette identification révèle une importance capitale car, selon lui, c’est le seul moyen pour savoir qui est congolais et qui ne l’est pas. C’est une manière pour le pays de reconnaître ses habitants et son peuple.
« Deux choses décrivent un État : c’est surtout sa superficie et sa population. Et on a un pays qui connaît sa superficie mais qui ne connaît pas sa population. » renseigne-t-il.
Ilunga Ntumba regrette que le pays souffre encore jusqu’à présent de la fraude à l’identité, de doublon par manque de l’identité bien définie depuis des années.
Il rassure cependant que tout sera mis en œuvre afin que la population obtienne sa carte d’identité avant les élections prévues en décembre 2023. Et ceux qui ne l’auront pas avant, ils les obtiendront même après les échéances électorales indique Richard Ilunga.
Rappelons ici que le dernier recensement, comme celui que fera l »ONIP, date de 1970 alors que le dernier connu par plusieurs date de 1984 et qui était effectué par l’Institut National des Statistiques.
Guerschom Mohammed Vicci
