Kinshasa : la marche pour exiger le départ de l’ambassadeur rwandais se termine à coups de gaz lacrymogènes


Comme lors du sit-in du 04 septembre dernier, la police a fait usage des gaz lacrymogènes ce mercredi 23 septembre pour disperser les militants des mouvements citoyens qui manifestaient pour exiger l’expulsion de l’ambassadeur rwandais en RDC, Vincent Karega, accusé d’afficher une attitude « négationniste » face au massacre des congolais par des militaires rwandais perpétré en 1998 à Kasika (Sud-Kivu) dans l’Est de la RDC.
Alors que tout se déroulait dans le calme, c’est au niveau de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) sur l’avenue des Huileries que la police a bloqué les manifestants qui se dirigeaient vers le ministère des affaires étrangères. La police a tiré des gaz lacrymogènes en direction des manifestants et procédé à plusieurs arrestations.
Pour rappel, le diplomate rwandais avait déclaré le 25 août dernier que parler de plus de 1000 morts à Kasika alors qu’on ne cite que deux noms, n’est qu’une propagande. L’ambassadeur du Rwanda à Kinshasa avait aussi qualifié de « calomnie » le fait d’avoir dit que ce sont des militaires rwandais qui avaient tué des personnes à Kasika et ailleurs en territoire de Mwenga, il y a de cela 22 ans.
Benjamin Mungedi