REPORTER 7

Nyiragongo : « Ki boro » ce cachot-mouroir établi par les présumés combattants « Wazalendo »

Nyiragongo : « Ki boro » ce cachot-mouroir établi par les présumés combattants  « Wazalendo »

Depuis l’avènement des patriotes « wazalendo », dans le territoire de Nyiragongo une cacophonie sans précédent  s’y observe sur le plan sécuritaire où personne ne sait qui fait quoi, et qui ne le fait pas.

Auparavant encouragés par la population à cause de leur détermination à mettre hors d’état de nuire les rebelles du M23 aux cotés des Forces armées de la République Démocratique du Congo, aujourd’hui cette même population  dit être victime de leurs sévices.

Selon les témoignages recueillis auprès de certaines de leurs victimes, quelques unités des ces dits patriotes créent de cachots-mouroir parallèles pour raison de survie et parfois subvenir à certains de leurs besoins, mais ces derniers connus sous le nom de « ki boro » signifiant en terme vulgaire « quelque chose qui n’a ni forme », s’avère être plus pire que tous les cachots qui puissent exister étant donné qu’il est constitué d’un trou ou fosse à ciel ouvert où sont jetés sans pitié ceux qui vont en l’encontre de leur volonté ou ceux parfois arrêtés pour telle ou telle autre infraction de droit civil ou commun.

« Il faut en attendre parler de loin, mais jamais souhaiter y entrer ou y être arrêté » nous a révélé Kakule Franck, conducteur taxi-moto de son état

« J’y ai passé à peu près une semaine sans que mes parents ou un seul membre de ma famille n’en soit informés, et ceci parce que je conduisais la moto à Munigi vers 18h30 après l’interdiction de circulation  vers 18 à Goma, pourtant cette mesure ne concerne nullement le territoire de Nyiragongo, j’étais libéré après avoir payé cent milles francs Congolais.» a-t-il poursuivi

Selon toujours les témoignages « Ki boro » est comme une casserole sans couvercle ou au vrai sens un puit plein d’eau où l’on jette les détenus sans tenir compte des intempéries alors que le territoire de Nyiragongo est l’un qui beaucoup plus des rendez-vous avec la pluie que d’autres au Nord Kivu.

« Apres que je sois sorti de Ki boro, j’étais directement orientée dans une structure sanitaire pour des soins appropriés cars j’ai failli mourir du froid en deux jours de détention seulement » a révèle Musabimana Jean un tenancier de bar qui aurait refusé une dette de la bière à l’un des commandants.

Ce qui est déplorable ce qu’il n’y a pas de catégorisation d’infractions lors d’arrestation, moins encore le choix du genre ,que vous soyez homme ou femme vous subissez le même traitement.

« Nous demandons aux défenseurs des droits humains, ainsi qu’aux autorités provinciales de suivre de près cette affaire qui risquera de prendre une autres tournure dans les jours avenirs ,et pousser la population même à la révolte » ajoute Rose Bahati femme victime de la torture de Ki boro.

Etant donné que jusque là les commandement de ces combattants « Wazalendo » n’est pas bien structurés,tout commandant à qui reporter 7 a posé la question a nier le fait, et bon nombre d’être eux n’ont même pas voulu répondre à cette question qui demande l’attention particulière des autorités compétentes et surtout les organisations de défense des droits humains.

 

ALI  ASSANKA Darius

Rédaction -

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